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Valérie Schafer


Valérie Schafer

Valérie Schafer est professeure d’histoire européenne contemporaine au C²DH (Centre d'histoire contemporaine et numérique) de l'Université du Luxembourg depuis février 2018.

Elle était auparavant chargée de recherche au CNRS et reste chercheuse associée au Centre Internet et Société. Elle est spécialisée dans l’histoire de l'informatique, des télécommunications et des réseaux de données. Ses principaux intérêts de recherche sont l'histoire de l'Internet et du Web, l'histoire des cultures et infrastructures numériques, et le patrimoine nativement numérique. Elle travaille actuellement sur plusieurs projets liés aux archives du web et aux cultures numériques (par exemple, le projet HIVI sur l'histoire de la viralité en ligne).

Elle est l'auteure de La France en réseaux (1960/1980) (Nuvis, 2012) ; En construction. La fabrique française d'Internet et du Web dans les années 1990 (2018) ; Le Minitel, l'enfance numérique de la France avec Benjamin Thierry (Nuvis, 2012) ; La neutralité de l'internet, un enjeu de communication avec Hervé Le Crosnier (CNRS Editions, 2011) ; ou encore co-éditrice avec Benjamin Thierry de Connecting Women. Women, Gender, and ICT in Europe (Nineteenth-Twentieth Century) (Springer, 2015).

https://web90.hypotheses.org

A aussi participé aux Living Books suivants:

Matthias Höfer


Matthias Höfer

Matthias Höfer est doctorant au Centre d'histoire contemporaine et numérique (C²DH) de l'Université du Luxembourg.

Après une licence en histoire et en sciences de la communication, Matthias Höfer a obtenu son master en histoire à l'université de Bamberg en 2021, avec un mémoire portant sur les rituels de pénitence publique au XIIIe siècle, qui se concentrait sur leur rôle en tant que formes publiques de communication et de résolution des conflits dans une société semi-orale. Ses intérêts de recherche portent sur l'histoire culturelle et celle des médias et de la communication. Il est affilié au projet PopKult60. 

Dans sa thèse, Matthias Höfer explore sous un angle transnational les publicités pour les téléviseurs, les tourne-disques, les radios, les magnétophones et les cassettes au Luxembourg, en Allemagne et en France, et ce dans les années 1960. Dans ces publicités pour des biens de consommation techniques et médiatiques, il accorde une place importante à la dimension du genre. Il souhaite connecter deux niveaux d'analyse dans son travail, les publicités pour les biens de consommation elles-mêmes et leur processus de création en coulisses.

 

Carmen Noguera


Carmen Noguera

Carmen Noguera est doctorante au Centre d'histoire contemporaine et numérique (C²DH) de l'Université du Luxembourg.

Elle est titulaire d'un diplôme en journalisme de l'université de Séville et d'un DEA de l'université Complutense de Madrid portant sur l'Union européenne et les relations internationales. Forte de plus de 15 ans d'expérience dans le domaine du marketing et de la communication numérique, elle a travaillé dans des agences de communication, des organisations internationales et le secteur privé. Tout au long de sa carrière, elle s'est concentrée sur le développement de stratégies de marketing et de communication et s'est spécialisée dans l'e-réputation des entreprises, les empreintes numériques, la gestion des médias sociaux, le mentorat numérique et le coaching en matière de marques.

Intéressée par l'impact et l'évolution des médias numériques dans la société, Carmen Noguera explore dans son doctorat la numérisation du Luxembourg depuis les années 1990, en se concentrant sur le point de vue de l'utilisateur. Sa thèse "Les cultures numériques et leur développement au Luxembourg (de la fin des années 1990 à nos jours)" fait partie du projet de recherche A History of Online Virality (HIVI).