Éditrices et éditeurs
DES LIVING BOOKS ABOUT HISTORY
Guido Koller is working in the Historical Analysis Services of the Swiss Federal Archives.
Tara L. Andrews is Assistant Professor of Digital Humanities at the University of Bern.
http://www.dh.unibe.ch/ueber_uns/personen/prof_dr_andrews_tara_l/index_ger.html
Daniel Speich Chassé is Assistant Professor for Modern History at the University of Lucerne.
https://www.unilu.ch/fakultaeten/ksf/institute/historisches-seminar/mitarbeitende/daniel-speich/
Martin Lengwiler is Professor for Modern History at the University of Basel.
https://dg.philhist.unibas.ch/departement/personen/person-details/profil/person/lengwiler/
Beat Stüdli is a research assistant at the University of Basel’s Department of History.
https://dg.philhist.unibas.ch/departement/personen/person-details/profil/person/stuedli/
Almut Höfert is SNSF professor for the transcultural history of the Arab and Latin Middle Ages at the University of Zurich.
Sebastian Schüpbach was project collaborator at the Swiss Federal Archives and now works as scientific collaborator in the project linked.swissbib.ch.
Valérie Schafer est professeure d’histoire européenne contemporaine au C²DH (Centre d'histoire contemporaine et numérique) de l'Université du Luxembourg depuis février 2018.
Elle était auparavant chargée de recherche au CNRS et reste chercheuse associée au Centre Internet et Société. Elle est spécialisée dans l’histoire de l'informatique, des télécommunications et des réseaux de données. Ses principaux intérêts de recherche sont l'histoire de l'Internet et du Web, l'histoire des cultures et infrastructures numériques, et le patrimoine nativement numérique. Elle travaille actuellement sur plusieurs projets liés aux archives du web et aux cultures numériques (par exemple, le projet HIVI sur l'histoire de la viralité en ligne).
Elle est l'auteure de La France en réseaux (1960/1980) (Nuvis, 2012) ; En construction. La fabrique française d'Internet et du Web dans les années 1990 (2018) ; Le Minitel, l'enfance numérique de la France avec Benjamin Thierry (Nuvis, 2012) ; La neutralité de l'internet, un enjeu de communication avec Hervé Le Crosnier (CNRS Editions, 2011) ; ou encore co-éditrice avec Benjamin Thierry de Connecting Women. Women, Gender, and ICT in Europe (Nineteenth-Twentieth Century) (Springer, 2015).
Alexandre Serres est maître de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication à l’Université Rennes 2.
Martine Clouzot est professeure en Histoire du Moyen Âge à l’Université de Bourgogne (France).
Marie-José Gasse-Grandjean est ingénieure de recherche CNRS à l'Université de Bourgogne (France).
Elle a une double formation, travaille, publie, dans les domaines de l'histoire médiévale et des outils numériques. Sa recherche doctorale concernait les livres et manuscrits des abbayes vosgiennes au Moyen Age. Puis elle s'est investie dans deux projets informatiques pionniers en matière diplomatique, les Chartes originales antérieures à 1121 conservées en France (projet ARTEM, 1994-2004) et les Chartae Burgundiae Medii Aevi (projet CBMA, 2004-2014). Elle collabore actuellement au projet Dictionnaire topographique de la France (CTHS) et au projet FolimageS (UMR Artehis). Ses publications concernent aussi bien la recherche en histoire rurale du Moyen Age (bannus, obituaire, cartulaire-registre, pancarte, charte-inscription, curtilum, cellula, toponymes…) que les outils de cette recherche (base de données, inventaire et index, dictionnaire de latin médiéval, outil de fouille de textes, numérisation, édition électronique, site web, géolocalisation).
Anthony Glinoer est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’histoire de l’édition et la sociologie du littéraire et professeur à l’Université de Sherbrooke (Québec).
Ses travaux ont porté principalement sur l’histoire de l’édition (Naissance de l’Éditeur. L’édition à l’âge romantique avec Pascal Durand en 2005), sur l’imaginaire de la littérature (La bohème. Une figure de l’imaginaire social en 2018, co-direction d’Imaginaires de la vie littéraire en 2012 et de Romans à clés en 2014) et sur les groupes d’écrivains et d’artistes (L’âge des cénacles avec Vincent Laisney en 2013). Anthony Glinoer a aussi lancé le projet Socius, lequel se décline en rééditions de classiques de la théorie sociale du littéraire, en bibliographies rééditées ou originales et en un lexique de concepts établi par une équipe internationale (voir le site en accès libre ressources-socius.info). Il dirige à l’heure actuelle un projet de recherche international sur les archives d’éditeurs dans la francophonie (voir le site en accès libre archiveseditoriales.net).
François Vallotton est Professeur ordinaire en histoire contemporaine à l’UNIL. Ses recherches portent sur l'histoire culturelle et des médias dans une perspective suisse et transnationale.
Après une thèse consacrée à l'histoire de l'édition suisse francophone, il a collaboré au projet éditorial consacré à l’histoire de la Société suisse de radiodiffusion et télévision dont le troisième et dernier volume est paru en mars 2012. Il développe dès 2003 de nombreux enseignements et recherches portant sur l'histoire de la radio et de la télévision tout en visant plus largement l’intégration des sources audiovisuelles à une histoire du contemporain. En 2016, il codirige avec Anne-Katrin Weber le projet du Fonds national de la recherche scientifique suisse «Au-delà du service public : pour une histoire élargie de la télévision en Suisse, 1960-2000» : celui avait comme principale ambition de proposer une autre perspective critique dans le champ de l’histoire de la télévision dont le présent Living Book entend préciser les prérequis théoriques. Cofondateur du Centre interdisciplinaire des Sciences historiques de la culture à l'Université de Lausanne, François Vallotton est chercheur associé au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de l'Université de Paris Saint-Quentin-en-Yvelines et cofondateur du réseau METIS, qui vise à relier différents instituts européens travaillant sur l'histoire culturelle.
Dr. Anne-Katrin Weber est actuellement Nomis Fellow à eikones, Centre pour la théorie et l’histoire de l’image, à l’Université de Bâle. Ses recherches portent sur l’archéologie de la télévision.
Sa première monographie sur l’exposition de la télévision dans l’entre-deux-guerres paraît chez Amsterdam University Press en 2022. Elle a co-édité La télévision du téléphonoscope à Youtube: pour une archéologie de l’audiovision (avec Mireille Berton, Antipodes, 2009) et a publié plusieurs numéros de revue, dont un numéro spécial de View: Journal of European Television History and Culture (‘Archaeologies of Tele-Visions and –Realities,’ avec Andreas Fickers, 2015) et de Transbordeur. Photographie, Histoire, Société (‘L’image verticale. Politiques de la vue aérienne’, avec Marie Sandoz, 2022). Ses articles sont notamment parus dans Grey Room, Necsus, ou encore Relations internationales. En 2016, elle codirige avec François Vallotton le projet du Fonds national de la recherche scientifique suisse «Au-delà du service public : pour une histoire élargie de la télévision en Suisse, 1960-2000». Ce projet avait comme objectif de renouveler les perspectives critiques dans le champ de l’histoire de la télévision. Le présent Living Book est le fruit de cette collaboration.
Matthias Höfer est doctorant au Centre d'histoire contemporaine et numérique (C²DH) de l'Université du Luxembourg.
Après une licence en histoire et en sciences de la communication, Matthias Höfer a obtenu son master en histoire à l'université de Bamberg en 2021, avec un mémoire portant sur les rituels de pénitence publique au XIIIe siècle, qui se concentrait sur leur rôle en tant que formes publiques de communication et de résolution des conflits dans une société semi-orale. Ses intérêts de recherche portent sur l'histoire culturelle et celle des médias et de la communication. Il est affilié au projet PopKult60.
Dans sa thèse, Matthias Höfer explore sous un angle transnational les publicités pour les téléviseurs, les tourne-disques, les radios, les magnétophones et les cassettes au Luxembourg, en Allemagne et en France, et ce dans les années 1960. Dans ces publicités pour des biens de consommation techniques et médiatiques, il accorde une place importante à la dimension du genre. Il souhaite connecter deux niveaux d'analyse dans son travail, les publicités pour les biens de consommation elles-mêmes et leur processus de création en coulisses.
Carmen Noguera est doctorante au Centre d'histoire contemporaine et numérique (C²DH) de l'Université du Luxembourg.
Elle est titulaire d'un diplôme en journalisme de l'université de Séville et d'un DEA de l'université Complutense de Madrid portant sur l'Union européenne et les relations internationales. Forte de plus de 15 ans d'expérience dans le domaine du marketing et de la communication numérique, elle a travaillé dans des agences de communication, des organisations internationales et le secteur privé. Tout au long de sa carrière, elle s'est concentrée sur le développement de stratégies de marketing et de communication et s'est spécialisée dans l'e-réputation des entreprises, les empreintes numériques, la gestion des médias sociaux, le mentorat numérique et le coaching en matière de marques.
Intéressée par l'impact et l'évolution des médias numériques dans la société, Carmen Noguera explore dans son doctorat la numérisation du Luxembourg depuis les années 1990, en se concentrant sur le point de vue de l'utilisateur. Sa thèse "Les cultures numériques et leur développement au Luxembourg (de la fin des années 1990 à nos jours)" fait partie du projet de recherche A History of Online Virality (HIVI).